Choisir d’arrêter de subir" Je me lèverai, j'irai vers mon père, et je lui dirai (Luc 15:18). " Le fils prodigue subissait sa situation de vie jusqu’à ce qu’il prenne conscience que la décision de se rapprocher de son père lui appartenait. Ses douleurs, ses souffrances, n’ont pas été un frein à son élan. Son père lui, savait qu’en prenant la décision d’exiger son héritage, son fils allait vers des lendemains difficiles. Une chose est sûre, c’est que son père l’attendait de tout son cœur. Il est en ainsi pour nous, combien de fois sommes-nous sous la domination de certains évènements qui nous accablent, souffrants de douleurs spirituelles. Nous subissons plus qu’autre chose, prostrés dans notre condition difficile. En attendant que le Seigneur fasse quelque chose en notre faveur, nous nous lamentons sur notre sort, ou nous choisissons la politique de « l’autruche ».
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La foi dans l'épreuve
Dieu le Créateur tient tout dans le creux de Ses mains. Quand Il a créé les astres, Il a voulu que la nuit soit bien présente avant la lumière, comme l’hiver avant le printemps pour les saisons, comme l’épreuve dans la vie des chrétiens avant la félicité. Il a établi ce même principe spirituel dans nos vies, la vie vient toujours en conséquence de la mort. Le Seigneur orchestre nos vies de telle manière que nous rencontrions des temps où la nuit semble nous être imposée et où elle nous enveloppe de ses ténèbres. Notre marche devient difficile et pénible car nous avons vraiment l’impression que tout nous est ôté, que tout se fane, s’obscurcit, toute notre vaillance semble vouloir disparaître pour laisser la place à la faiblesse. Cet état de cœur peut même pousser quelques uns à se sentir trahis par les cieux. Acceptons ce Divin principe et traversons ces temps douloureux avec une foi ferme. Nous nous devons de laisser le Saint-Esprit nous faire expérimenter le repos de Dieu en tout temps, sans crainte, dans le calme et le silence. Oui, cela est possible. Bien aimé, la lumière arrive toujours après la nuit, le printemps après l’hiver, la vie après la mort, la communion du Seigneur après l’épreuve. Alors ne crains pas l’épreuve, continue ta marche, « …crois seulement (Luc 8 v 50) », Jésus t’attend de l’autre côté de ta tempête. Frédéric Des regards inquiets ?
Pouvons-nous imaginer un instant les efforts mis en œuvre par le Seigneur pour nous faire passer de la mort à la vie, d'un état d'enfant du Diable à celui d'enfant de Dieu, de pêcheur à celui de justifié. Il y a eu dans le monde spirituel une telle activité divine que notre esprit fut au bénéfice d'une œuvre rédemptrice sensationnelle, et cela sans que nous nous en rendions compte. Dieu a déployé la puissance de Son salut avec un tel désir d'aboutir que nul pouvoir et nul autorité n'ont pu Lui résister, et tout cela à notre insu. Il nous a amenés à la foi par Jésus-Christ, en vainquant "Pharaon" qui s'y opposait. Dieu était avec nous avant que nous le connaissions, vous ne trouvez pas cela merveilleux ? " Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis... (Jean 15:9)". "Ne crains rien, car je suis avec toi". Je te le répète mon frère ma sœur: Même avant ta conversion... Aujourd'hui plus que jamais en tant qu'enfant de Dieu, nous pouvons nous reposer en Lui. Nous sommes toujours au bénéfice de Son œuvre, aussi forte et présente qu'alors. Il continue à œuvrer dans l'hombre de nos vies avec la même détermination parce qu’il nous a choisis, et qu’Il veut nous faire profiter de toute Sa grâce pour notre vie. Sa Gloire est de cacher les choses (Proverbes 25:2), la nôtre de les sonder. A nous de promener un regard de foi et de nous attendre sans crainte à son secours."Ne crains rien, car je suis avec toi". Les choses sont en marche "car je suis ton Dieu; je te fortifie, je viens à ton secours, je te soutiens de ma droite triomphante".
Même chahutés par les eaux en furies, nous pouvons rester paisiblement dans le repos dans la barque de notre vie. La providence et la vigilance du Créateur sont toujours sûres. Nous alors, ne nous inquiétions donc point, et ne disons pas: Que mangerons-nous ? Que boirons-nous ? De quoi serons-nous vêtus ? Qui nous délivrera de nos ennemis ? Qui nous fera grandir dans la connaissance du Seigneur Jésus-Christ ? Notre Père céleste sait que nous en avons besoin. Abandonnons-nous maintenant à Sa grâce et cherchons en priorité à lui plaire, examinant ce qui lui est agréable et nous efforçant de faire sa volonté. "C’est pourquoi je vous dis: Ne vous inquiétez pas pour votre vie... (Mathieu 6:25)"."Recommande ton sort à l’Éternel, mets en lui ta confiance, et il agira (Psaumes 37:5)". Frédéric
Christ, le pain de vie
La multiplication des pains représente prophétiquement toute l’œuvre de rédemption du Père en faveur des hommes et rappelle clairement l'institution de la Sainte Cène. Par ce signe, Jésus cherche à ouvrir les yeux de la foule à une autre dimension. Lorsque le Seigneur Jésus brise (rompt) ces pains, Il accomplit aux yeux de tous ce pourquoi Il était venu. Il veut montrer à tous qu’Il était lui, Christ, ce pain véritable, descendu du ciel comme le « pain de Dieu », « comme la manne céleste », afin de donner la vie au monde. Lorsque le rendez-vous de « Gethsémani » fut arrivé, le Père prit son Fils et le rompit entre Ses mains par la croix. " Il a plu à l'Eternel de le briser par la souffrance (Esaïe 53 :10)."
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